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1. Les risques

post-opératoires

Un patient greffé peut être sujet à deux types risques post-opératoires majeurs :

 

Les douleurs :
 

Les douleurs sont plutôt courantes suite à la greffe. Cependant, chez certains greffés, la douleur devient insupportable.

Les douleurs au niveau du sternum sont fréquentes chez les patients transplantés: plus de la moitié d'entre eux en sont concernés. On appelle ces douleurs des sternotomies. De plus, d’autres souffrances peuvent être provoquées par le passage des drains (tube percé de trou favorisant l’écoulement des liquides corporels) et des prélèvements sanguins. Certaines de ces douleurs peuvent devenir chroniques, c'est à dire qu'elles durent dans le temps. L’obésité, le prélèvement mammaire, le jeune âge et le besoin élevé en antalgiques peuvent accroitre ces risques de chronicité.

Les douleurs peuvent également être à l'origine d'une infection, ce qui peut engendrer de fâcheuses conséquences.

 

 

 

Le rejet du greffon :
 

Suite à la transplantation cardiaque, l’organisme tente de rejeter le greffon, principale cause d'échec de l'opération. Le système immunitaire du receveur déclenche ce qu’on appelle « une réaction de refus ». Ce phénomène est du à une détection d’antigènes étrangers, propres au donneur, par le corps du receveur. L'organisme receveur déclenche une réaction immunitaire :les lymphocytes T sécrètent alors des anticorps afin de neutraliser les antigènes des cellules du greffon.

Le plus souvent, le rejet se fait au niveau du 8ème jour, du 1er mois, ou  pendant la première année. Cette réaction met en danger le patient sur le long terme, c'est pourquoi le receveur doit prendre un traitement anti rejet avant et après l’opération, que nous expliquerons par la suite.

 

Il existe plusieurs sortes de rejets :

  • Le rejet suraigu : Il survient très rapidement après l’intervention et entraîne un infarctus du greffon. Ce type de rejet est dû à la présence d’anticorps déjà existant chez le receveur. Ceci s’explique par une réaction immunologique antérieure lors d’une transfusion, d’une greffe ou entre un fœtus et une mère pour la femme.

  • Le rejet aigu : survenant à partir du 4ème jour, ce rejet est repérable grâce à des signes fonctionnels et cliniques qui permettent au médecin de réagir rapidement. La prise d’un médicament contrecarrant est souvent efficace si le patient transplanté a été pris en charge rapidement.

  • Le rejet chronique : Il s’agit de la principale cause d’échec des greffes. Le greffon est affaibli sur un long terme sans aucune possibilité de guérison. Au fil du temps, le rejet entraîne la mort du cœur par une destruction des vaisseaux ou un bouchage des artères coronaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Scéma simplifié d'un rejet d'organe

 

 

 

 

Cependant, les risques post-opératoires sont contrôlés, donc limités grâce à une haute surveillance et des traitements innovants.

 

 

2. La surveillance post-opératoire

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